Les bonnes pratiques du travail de nuit à mettre en place

Le refus de soins
Le refus d’aide ou de soins des personnes accompagnées
7 mars 2018

Les bonnes pratiques du travail de nuit à mettre en place

Le travail de nuit  est contraire à notre mode de vie

Nous ne sommes pas faits pour vivre la nuit. La nuit est faite pour dormir. Notre organisme accepte le travail diurne, mais difficilement le travail nocturne. Lorsque nous savons qu’un quart des français qui travaillent le font de nuit, il est nécessaire de s’interroger sur les dérèglements que provoquent le travail de nuit ou le travail en horaire décalé. Quelles sont alors les bonnes pratiques du travail de nuit ?

Des réflexes et des bonnes pratiques du travail de nuit sont à mettre en place pour favoriser l’éveil la nuit et permettre le sommeil le jour. La santé est un enjeu pour le travail de nuit. L’objectif est d’accompagner et d’encadrer le travail de nuit. Le travail de nuit ne permet pas également de développer une vie sociale, ou en tout cas il risque de la freiner.

Les travailleurs de nuit voient quant à eux deux avantages au moins à ce travail de nuit :

 

  • S’occuper de ses enfants en journée : les déposer à l’école, ou aller les chercher le soir ou déjeuner avec eux le midi,
  • Un salaire plus intéressant,

 

A partir de ces éléments comment faire pour que les établissements qui travaillent la nuit,  les hôpitaux, tous les lieux de vie des personnes âgées, handicapées, et tous les autres, travaillent le plus sereinement possible et en cohésion avec l’ensemble de l’équipe de la structure ?

 

Etre à l’écoute des équipes de nuit : comment les accompagner ?

En apparence, le monde de la nuit semble un monde réduit. En réalité, il s’agit peut-être d’un monde constitué de richesses qui n’apparaissent pas à ceux de jour. De quel monde parle-t-on en abordant le travail nocturne : est-ce un monde minimisé ou démultiplié (démultiplication des sensations et des émotions) ? Il est donc important de mettre en place des bonnes pratiques du travail de nuit.

Qu’en est-il de la relation soignant-soigné dans ce temps si particulier qui se caractérise par un nombre moindre. Les contacts la nuit sont différents (avec les équipes, l’encadrement, l’institution, les proches).

La relation des professionnels de la nuit est différente.

Peut-on prendre du temps la nuit, ce temps que les professionnels de journée ne prennent plu ?

Quelles sont les conséquences sur les métiers soignants et le sens donné au travail ? Travail artificiel ou essentiel ?

Les  effectifs moins nombreux la nuit, l’absence d’encadrement parfois, peuvent laisser facilement penser que l’importance des soins la nuit a été minimisée.

Les organisations de travail imposées aux soignants de nuit ne tiennent souvent pas compte de la spécificité de cet espace-temps particulier.

Il est pourtant certains que les bonnes pratiques du travail de nuit permettent d’améliorer la continuité des soins.

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